Saturday 4 December 2010

LE Grand Tin et le Petit Tât

Ma rencontre avec le Grand Tin remonte au bac. Il hantait, lui et ses comparses les matières « littéraires. » Vous le connaissez aussi sûrement. Moi, il me traumatisa. Il trônait, seul à bord de cette feuille blanche, de longues minutes d’indécision.
Je commence aujourd’hui à mesurer combien j’aurai dû mieux gouter ces instants. Oui, le Grand Tin, le Grand Tin vierge, celui de tous les possibles. Il était l’appel à tout, le début.
Cependant, il n’était pas seul. Une fois maté, venait le non-moins-problématique Grand Deuh. Le concernant, le combat était le même : un combat contre la virginité.
Et moi qui croyait en avoir fini avec toute cette blancheur, je me retrouvais face au monstre, au moche, au pire ! j’ai nommé le Grand Tât ! Immense. Puant. Suintant. Il faudra pourtant le nommer, et –plus dur- le remplir.
Je sais ce que vous vous dites : fastoche ! Je vous arrête tout de suite. J’aimerai vous y voir, vous. Comment voulez vous remplir tout un Grand Tât, à plus forte raison quand le Tât est un tat ! On ne peut rien contre la physique.

Étudiants, ne dites pas : « dans un grand tin nous verrons… puis dans un grand tât… »
Étudiants, dites : « d’une part… d’autre part… ou au sein d’une première partie… au sein d’une seconde partie. »

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