Tuesday 28 October 2008

Noté!

Un petit billet juste pour témoigner de ma nouvelle capacité à comprendre et apprendre en droit!

Donc voila, je viens d'avoir le résultat de ma première intérro, je pensais l'avoir réussi, et bien figurez vous que je ne me suis pas trompé!

Accrochez vous, je la dévoile: 1/20 !

Comme disent certains: aller, ça va aller, et au moins comme ca tu ne peux que progresser!

A bientôt pour de nouvelles [meilleures] aventures!

Sunday 26 October 2008

schyzo-phrênos madrilène

Madrid la dédoublée, la schizophrène (au sens grec schyzo (séparer) phrên (esprit))


Je m’explique par la preuve en images :


Madrid le jour :

De 2008_10_28_Madrid_nuit

En résumé, Madrid de jour, c’est une capitale européenne des plus classiques : des touristes, des hommes d’affaire, des rues propres, de l’organisation (pas trop quand même, on reste en Espagne).


Et maintenant, on éteint la lumière, et tintin !


Métamorphose : Madrid la nuit, ca se corse (enfin, ca s’hispanise) :






De 2008_10_28_Madrid_nuit

Non vous ne rêvez pas, la photo a bien été prise à 4h du matin (dans le quartier de la plaza del dos de mayo pour être précis). On est donc devant une foule (une vraie foule). Quelques uns sont en état d’ébriété avancée, d’autres sont la juste pour s’éclater.


Le concept est de passer de bars en bars. L’ambiance plait, on reste. On n’est pas dans l’ambiance, on met les voiles. On peut dénicher des petits bars-boites supers sympas tout comme des ambiances plus « aseptisées » à la musique européenne.


Le problème de ce concept c’est qu’il est monté selon les plans de la-machine-de-quand-on-met-un-doigt-dedan-elle-t’aspire-tout-entier…donc une soirée qui commence à 11h (du soir on s’entend. Ici c’est l’heure légale du départ de soirée, sortir avant vous expose à ne trouver que des français (ou autres) inacclimatés à l’heure (la fameuse) heure espagnole).


Je disais, une soirée qui commence à 11h peut, selon toute prévision raisonnée, fort bien se terminer sur les coups de 4h du matin (pour les petits joueurs), voir 6h (plus dans les standards ibériques), voir même assister au lever du soleil pour prendre un petit déjeuner en terrasse sur les coups de 8h (pour les grosses grosses occasions (oui je sais on trouve toujours une occasion, et on lui donne la forme qu’on veux, mais il faut bien justifier quelques fois !))


Le mieux dans ces soirées itinérantes est que l’ambiance générale est bonne, les gens sont la pour se détendre, à l’españole. Il sera ainsi rare de trouver des personnes qui refuseraient de prendre une photo, de d’autre qui seraient la pour « tout casser. »


Certes, dans le quartier de Chueca on peut pratiquer la plongée dans un monde peuplé d’une faune un peu spéciale (je fais ici référence à la forte communauté homosexuelle de ce quartier) tout comme dans le quartier de Sol-Gran-Via (ici ce sont les péripatéticiennes).


Dans la grande majorité des cas, peu de forces de l’ordre. En effet le concept est aussi basé sur la théorie du « bazar-organisé. » Donc un bazar sympathique fait d’émulations et de rencontres.



La place de l’alcool dans tout ca ? Question intéressante. A vrai dire, je n’ai pas l’impression que les madrilènes sortent pour boire, ce n’est pas le prétexte. Le mécanisme est autre. On peut dire que la boisson (la cerveca surtout) fais plutôt partie d’une tradition. L’explication par l’exemple :


Au « el Tigre », bar a tapas très célèbre (il aura droit à son article pour lui tout seul, promis), les tapas ne s’achètent pas, ils s’obtiennent. Ainsi, pour pouvoir déguster leurs chorizo maison, il faudra commander un nombre variable de Cervezas (en fait ça dépend de la taille du groupe). Et chaque tournée est arrosée de tapas (et non pas l’inverse). Autre règle: plus on consomme de tapas (et donc de bières) plus la qualité des tapas augmente (en revanche, je doute que quelqu'un réussise un jour à se voir offir des tapas au caviar...dans ce cas il serait sérieusement beurré (à la bière et non pas au caviar...quoi qu'arrivé à ce stade, les deux soient fort possible...))


Autre exemple : ici l’entrée dans les discotecas est –la plus part du temps- gratuite (ca dépend de l'humeur du videur -rentreur pour l'occasion- du nombre de représentantes du beau sexe et de l'heure à laquelle on se présente à l'entrée...). C’est dans le processus de la fête que l’on consommera.


Je n’irai pas jusqu’à affirmer qu’ici il n’y a pas de problèmes de santé publique (je pense au botellon par exemple), mais comparé au mode de consommation breton de l’alcool, c’est plus relax, et donc plus sain.


Aller, pour la route, je vous présente la perle d’hier soir (oui, j’ai fais les frais de cette ambiance hier, ou plutôt ce matin) : el Cherokee :




De 2008_10_28_Madrid_nuit

Ce bar est réputé pour ses chupitos (shots d’alcools plus ou moins forts, mais toujours sympathiques) pas trop chers.


Aller, à bientôt pour de nouvelles aventures…nocturnes !

(une pensée pour Mr le Professeur Petit pour ses messages de pause…au publicistes, bonjour !)



Pour vous repérer dans tous ces lieux, une petite carte:


Agrandir le plan

Friday 24 October 2008

Ouf!!!

Tout le monde parle de la crise...je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas en parler moi aussi!

Mais bon, pour changer un peu de l'ambiance générale, je vais vous annoncer une bonne nouvelle:
Le football français est "épargné [par la crise] car il repose sur un modèle sain".
Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel (LFP),
Ouf!
Notre principale industrie est à l'abri de toute crise, et vu que les joueurs ne ferons pas grève, je pense que du point de vue footballistique, y'a pas de soucis à se faire!

Tuesday 21 October 2008

Hombre

20h, retour des cours, je marche dans une rue asses passante.

Deux dames d’un certain âge y discutent.

J’entends : hombre!


Hombre : interjection courante à peu près l’équivalent de écoutez ! écoute !


Je trouve pour ma part asses amusant de rappeler que hombre veut surtout dire homme. Alors amusons nous a constater que deux dames respectables s’appellent mutuellement homme (à croire que l’Espagne a légalisé le mariage homosexuel…)


A bientôt pour de nouvelles aventures !

Sunday 5 October 2008

Colloc, présentation et mode d'emploi

Avant tout, je vous présente mes "compagneros de piso".


Donc je vous présente, et dans le sens hébraïque (de droite à gauche):
- Nicoletta, ancienne colocataire, Italienne d'origine
- Pablo, Chilien, étudiant en Master de psychologie clinique spécialisé dans les addictions
- Nicolas, Francais, étudiant vétérinaire à Liège, Belgique
- Erika, Italienne, étudiante en Espagnol et Anglais.
- Clément, Francais, étudiant en droit (il paraît!)

Donc voila pour la présentation des protagonistes!
Je présenterai le décor un peu plus tard...aujourd'hui c'est pas le bon jour, c'est un peu sale (le jour de ménage de Pablo est demain...donc demain peut être!

Donc comme je l'ai laissé sous entendre, en colloc, y'a des tours de ménage. Enfin, chez nous ca se passe comme ca...certaines collocations ont opté pour la sous traitance de cette tâche.
Je passe donc aux tâches...ménagères bien sur! Donc ici, on partage:
- La salle de bain (et aussi le ballon d'eau chaude, qui n'est pas très grand)
- La cuisine-Salon-Salle de bal-entrée-couloir-etc. (vous aurez compris qu'ici ce n'est pas grand)
- Le couloir...
- L'évier (et donc les oublis des autres)
- L'huile d'olive, le sel, la vaisselle, le curry, le scotch, ...bref les consommables de première nécessité)
- La connexion internet (vital...)
- Les bons plans
- La machine à laver et les fils à faire sécher le linge (donne parfois lieu à contentieux!)

- La planche à repasser

On partage aussi nos humeurs (j’entends par la que la collocation c'est plus qu'un simple partage d'appartement, c'est aussi de l'entraide, bref on vit avec les autres!)

En revanche on ne partage pas :
- Nos chambres (normal)
- L'alimentation (mais ca nous arrive souvent de manger ensemble, l'un fait à manger, l'autre est fournisseur de denrées, et le troisième fait la vaisselle...)

- Notre silence et notre quiétude (important mine de rien !)
- En fait on ne partage beaucoup !

Et chez nous, on fait une réunion par semaine au minimum, et on a même un tour opérator (Pablo), dimanche prochain on va au marché du Rastro, et on a pour projet de partir faire un tour à Tolède!




Et que serait la collocation s’il n’y avait le dueno (propriétaire).


Alors la il faut distinguer deux types de collocations :

La collocation standard

C’est notre cas : le propriétaire passe une annonce pour remplir les chambres de l’appart en question. Les rapports sont uniquement « verticaux », entre le propriétaire et chacun des locataires

La collocation avec un « chef »

La encore deux cas :

X La collocation « sous-location »

La, le propriétaire loue l’appart à une personne qui elle se débrouille pour trouver des collocs. Ce type de colloc est un peu spécial, il peut s’instaurer un rapport hiérarchique…donc a voir

X La collocation « j’ai une chambre en trop et besoin d’argent ou de compagnie »

Alors la attention ! La propriétaire (car c’est une dame) est généralement d’un âge certain, elle a trop de place (le trop est parfois relatif…) et l’appart est assès rococo, tendance biblos et mordoré

Donc voila pour le petit billet explicatif de la collocation !

A bientôt pour de nouvelles aventures !

Wednesday 1 October 2008

Amis Juristes! ce film vous est dédié

suivez le guide!

lien

et merci à nos confrères nantais pour cette bonne dose d'humour!