Friday 20 February 2009

Que pasa?

Décidément rien n’est plus comme avant !

Madrid est une des villes les plus littéraires de la planète. S’y sont côtoyés les grands de la plume, tels (au passage) Victor Hugo ou Ernest Hemingway.

Personnellement je voulais vous parler à la fois du sujet de ce billet (je vous le rappelle c’est « que pasa ? »), de la soirée d’hier soir, tout en traitant du dernier auteur cité (Hemingway).

(Alors, la en bon lecteur vous vous dites : quel rapport ? Le ciel lui serait-il tombé sur la tête ? )

Je prend donc le problème par la queue :

1) Hemingway

Hemingway est un auteur, mais aussi un cocktail. Ledit auteur a passé un bon bout de temps de sa vie à Madrid, place forte du cocktail. Il s’est trouvé que ledit auteur (oui, je sais la formule est ancienne, veillotte et redondante, mais un juriste est un juriste. C’est donc une déformation professionnelle), fin connaisseur, est devenu un habitué d’un maitre cocktellero, Mr, pardon, Me Chicote.

(La on commence à voir le rapport avec la soirée…)

Me Chicote au sein de son bar

2) La soirée d’hier

Un de mes bons amis (qui, cela va de soi, souhaite conserver l’anonymat, nous l’appellerons donc, Mr X. Hé, oui, aussi du suspense dans ce weblog) est aussi un fin connaisseur de cocktails. Il m’a donc fait découvrir ce qui s’appelle maintenant el « museo Chicote®. » Pour comprendre l’appellation museo, il faut préciser que dans ce bar (car c’en est un) on défilé toutes les personnes d’importance, espanoles ou étrangères. Me Chicote a été l’un des meilleurs, et son bar est maintenant classé patrimoine historique.

Donc, nous voici dans la place, nous prenons place et attendons pour le serveur. Il arrive, tout droit de Kings Town, rasta, pantalon ample. La commande est simple (prenons pou l’exemple un Martini®-Gin), nous commandons des cocktails d’un classicisme à toute épreuve(de la vodka et du Gin), et, de plus, à la cuiller (y’a qu’à touiller).

3) « Que pasa ? »

Arrivent les verres, replis de leur substance. Stupeur et tremblement… ce qui nous a été servi n’avait que du nom la couleur. Le gin avait disparu, au profit d’une eau minérale, de qualité certes, mais eau quand même.

Dépités et considérant que 12 pièces sont trop pour du Martini® coupé à l’eau, nous désertons, sans n’avoir plus que trempés les lèvres dans la substance proposée à notre sagacité.

Tout cela pour dire deux choses (hé, oui, j’aime beaucoup les listes aujourd’hui) :

1_ Si Me Chicote avait eut vent de cet attentat, il aurait surement fait un malheur

2_ Le « Museo Chicote » n’a plus que son nom…

Conclusion : nous sommes allés sévir au Don Diego, bar du meilleur élève du Chicote (on parle ici un peu comme avec "le Ché"), et je dois avouer que Madrid tient sa réputation de capital du cocktail.


A bon lecteur je conseille donc le Don Diego, et le Coq, bars que vous trouverez dans la Calle de la Reina. Pour les deux, mention « Royal. »

Je recommande tout particulièrement le Daïquiri du Coq, la 5 étoiles garanties !

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